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LES CENTRES DE FORMATION DES CLUBS S’INVITENT AU CENTRE MÉDICAL SPORTIF DE LA ROSCAfrique.

Nous sommes convaincu que les recommandations de l’ensembles des médecins de sport des centres de formation de toute l’Afrique, le centre médical sportif de la ROSCAfrique se verra confier la rééducation des joueurs blessés d’un plus grand nombre des centres de formation et des clubs du Cameroun et de toute l’Afrique.

Interview de l’expert en science du sport Samy KOTTO MOUYEMA :

– Vous avez récemment évoqué lors d’un colloque au LIBERIA deux aspects cliniques traités au département de rééducation du CMS-IRBMS, dans quel contexte ?
«En effet, il s’agissait des jeunes joueurs de football : l’exemple d’un suivi post opération d’une ligamentoplastie du LCA et pour se cas il est question de passer 3 séjours de 2 semaines. L’autre exemple de cas, pour la fin de rééducation et réathlétisation dans les suites d’une entorse par exemple du LCM du genou.»

– Qu’attendez-vous d’un séjour de ce type pour vos jeunes footballeurs ?
« L’intérêt est indubitablement la prise en « charge globale », l’importance des moyens mis à disposition et la complémentarité de l’avis spécialisé d’un médecin MPR (médecine physique et de réadaptation) en plus du médecin expert en traumatologie du sport. Les joueurs peuvent bénéficier de façon conjointe : de soins de kinésithérapie et ce tout au long de la journée, d’une préparation physique adaptée, d’un suivi diététique, d’une prise en charge podologique, de temps de récupération en bain froid etc.
Il n’y a pas d’équivalent en termes de moyens humains et matériels les centres de formation ni même des clubs de sports en Afrique où il y a même pas parfois de kiné employé à temps plein pour 80  joueurs.»

– Pensez-vous que le centre médical sportif de la ROSCAfrique soit utile à un moment plus qu’à un autre dans la gestion des sportifs blessés ?
 «L’envoi d’un sportif au centre de rééducation de la ROSCAfrique dépend à la fois de l’indication médicale pour laquelle il est nécessaire de lui dispenser des soins, et à la fois du délai post-lésionnel ou post-opératoire qui conditionne une prise en charge dans différentes périodes de rééducation et de réathlétisation avant son retour définitif sur le terrain.
Pour ma part, je préfère adresser les sportifs pendant la période qui fera le lien entre la fin de rééducation et le début de réathlétisation. À titre d’exemple, récemment un joueur opéré d’une ligamentoplastie du LCA, mais encore en suivi scolaire, qui peut avoir a effectué plusieurs séjours au centre médical de la ROSCAfrique : un premier séjour de la 2ème semaine au 3ème mois post-opératoire pour débuter les soins de rééducation, un deuxième séjour à 4 mois et demi post-opératoire pour la fin de sa rééducation et l’intensification de sa réathlétisation et enfin un troisième séjour plus court à 6 mois et demi post-opératoire pour finaliser le travail de retour complet sur les terrains de football de la ROSCAfrique.
D’autre part, il est à noter que lorsque le centre de formation de son club est fermé, il est opportun d’avoir à disposition ce centre de rééducation pour dispenser des soins quotidiens aux joueurs blessés. »

– Quel retour pouvez-vous attendre des joueurs qui ont étés confiés au centre médical sportif ?
« Un excellent retour, ces joueurs apprécieront particulièrement d’être pris en charge toute la journée et ce durant leur séjour.»

– Conseilleriez-vous à vos confrères d’autres centres de formation et de clubs de faire appel à un centre pluridisciplinaire comme celui de la ROSCAfrique ?
« Oui et notamment pour les centres de formation et les clubs sportifs qui n’ont pas forcément une structure avec suffisamment de moyens humains expérimentés et du matériels a la pointe de la technologie.»

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